dimanche 15 avril 2012

Taj Mahal!

En attendant les photos du voyage au Rajasthan (en famille cette fois!), une petite mise en bouche...

Le Taj Mahal! (à Agra, dans l'Uttar Pradesh)
Construit par l'empereur moghol Shah Jahan en mémoire de sa bien aimée, qui n'a pas survécu à la naissance de leur... 14ème enfant! (oui, quand même...)

Into the Wild

Après 2 safaris, on a enfin pu voir des éléphants sauvages!
Les safaris se font à bord d'une Jeep ouverte qui sillonne les pistes des parcs naturels pendant 3h.
Le paysage est magnifique, pas une jungle comme je l'imaginais mais la végétation est très dense.
Biches, paons, renards, oiseaux, tigres, léopards, ours et éléphants cohabitent dans ces grandes réserves naturelles, sans oublier les singes bien entendu!
On a même aperçu la queue d'un léopard...

Le Rajaji National Park au petit matin (Nord-Ouest de Delhi)



Corbett National Park (plus au sud que le premier parc, toujours au Nord est de Delhi)



Un éléphant sauvage!
La photo n'est pas géniale... mais j'ai fait ce que j'ai pu!
Les voitures s'arrêtent, tous tendent l'oreille.
Au loin, on entend des oiseaux, des singes et puis tout à coup... les éléphants! ou plutôt leurs barrissements..
Après avoir guetté leurs déplacements grâce aux arbres qu'ils secouent, les voilà! 
4 ou 5 éléphants sont cachés derrière les arbres et en mangent les feuilles (une petite portion seulement des quelques tonnes qu'ils ingèrent chaque jour...)
Ils sont là, juste là! Il y a même un petit (façon de parler) éléphanteau. On peut les observer attraper les feuilles avec leur trompe!
Mais un des touristes a la bonne idée de s'énerver et de se disputer avec un autre, les éléphants s'enfoncent dans la forêt dense... Juste le temps d'en prendre un en photo!
Et nous aussi nous repartons, fin du safari, à la tombée de la nuit cette fois.

Nainital

Petite station d'altitude construite autour d'un lac volcanique, les jeunes couples indiens viennent ici en Lune de Miel, aux pieds des Himalayas!


Pas beaucoup de touristes occidentaux dans cette petite ville (on n'en a croisé qu'un!), bien agréable avec ses petites barques et les balades à faire dans les montagnes et forêts aux environs.

Dommage que le montagne soit souillée par des déchets le long des pentes...

Pas de photos des sommets enneigés cette fois, les nuages y sont restés accrochés



 Lui c'est Tacham!


Quai de gare

On nous avait prévenues, les singes c'est tout mignon, mais aussi très habiles pour voler nourriture et objets en tout genre... Ils m'ont piqué mes bananes! et se régalent...

dimanche 8 avril 2012

Rishikesh

A une heure d'Haridwar, Riskikesh, capitale mondiale du Yoga
Des touristes occidentaux pour la plupart viennent ici faire des retraites dans des Ashrams: le rythme de vie est assez drastique, lever dès 5h du matin pour les premières meditations accompagnant les positions de yoga!

C'est aussi ici que viennent les jeunes indiens pour faire du rafting, marches en montagne ou du saut à l'élastique!

Sur les rives du Gange, la cérémonie du Ganga Aarti est aussi célebrée dans la partie la moins touristique de la ville






Haridwar

Avec un peu de retard, la suite de notre voyage dans le nord...


Haridwar est une ville sacrée hindoue, située sur les rives du Gange
Comme dans les autres villes hindoues, tous les soirs la cérémonie du Ganga Aarti a lieu le long des ghats, ces temples en bordure du fleuve
Après les prières, les fidèles offrent au Gange des petits paniers de fleurs avec une bougie au centre, qui voguent ensuite sur les flots du fleuve tumulteux
Ceux qui le peuvent se baignent dans l'eau sacrée






dimanche 25 mars 2012

Baptême de parapente!

Parce qu'en Inde les prix sont dérisoires, on s'est payé un baptême de parapente!
On passera les mesures de sécurité...à l'indienne!


Dharamsala

Dharamsala dans l'Himachal Pradesh, ce n'est pas vraiment l'Inde, mais plutôt un bout de Tibet perché sur les contreforts himalayens


Surnommée "Le Petit Lhassa", la petite bourgade de montagne McLeod Ganj, appelée aussi Upper Dharamsala (la partie haute de Dharamsala), accueille aujourd'hui le gouvernement tibétain en exil, ainsi que de nombreux Tibétains (dont le Dalaï-Lama) qui ont fui l'oppression chinoise, parfois après un long et difficile périple à travers les sommets enneigés de l'Himalaya (quand ils ont survécu, certains ont perdu une jambe ou des orteils à cause du froid...)

Le Tibet représente 1/3 de la superficie de l'Inde, plus de 1 million de Tibétains ont été tués depuis l'invasion du pays par les chinois en 1949, 90% du patrimoine culturel du Tibet a été détruit...
Le Dalaï-Lama a fui son pays en 1959


L'ambiance du village est fortement imprégnée des valeurs bouddhistes et de la profonde gentillesse des tibétains, il fait bon s'y promener au milieu des nombreux moines en robe bordeaux
La vie s'organise autour de deux petites artères principales, les centres pour réfugiés se situent un peu plus bas sur la colline



 

Les roues de prière tibétaines, présentes dans tous les temples bouddhistes
En tournant une roue une fois, on acquiert le même mérite qu'en récitant toutes les prières enfermées à l'intérieur de ces roues (des milliers de mantras Om Mani Padme Hum)

 


Le Complexe du Tsuglagkhang, en contrebas de McLeod Ganj, regroupe le Photang (la résidence officielle du Dalaï-Lama à laquelle on ne peut évidemment pas accéder), le monastère Namgyal Gompa, le Tsuglagkhang (le temple proprement dit) ainsi que le Tibet Museum, qui retrace l'histoire du Tibet et de l'exil de ses habitants opprimés



 



Un petit village sur les hauteurs de Mc Leod Ganj






Le traditionnel cricket

Sangye, qui nous a appris à préparer des Momos, gros raviolis tibétains farcis de légumes (le meilleur: épinards-fromage, un régal!)


Sangye a quitté le Tibet il y a 15 ans
Son pays lui manque, mais s'il y retourne nous dit-il, il risque de se faire arrêter par les autorités chinoises, être emprisonné et torturé... S'il n'a pas déjà vécu cet enfer, l'un des membres de sa famille ou de ses amis a déjà dû en faire les frais... 

Frontière Indo-Pakistanaise

A 35 km à l'ouest d'Amritsar, le village de Wagah, qui fut coupé en deux lors de la partition est aujourd'hui le seul poste frontière entre l’Inde et le Pakistan que l'on peut franchir par la route

Chaque jour vers 17h30, la cérémonie de clôture de la frontière se transforme en véritable show!
De chaque côté des portes, Indiens et Pakistanais sont dans les tribunes.
A l’issue d’une démonstration martiale, soldats indiens et pakistanais ramènent leur drapeau respectif sous les cris et les chants patriotiques d’un public venu de toute l’Inde pour acclamer ses soldats, encouragés par l'animateur qui s'égosille dans le micro.


Aux cris nationalistes pakistanais les Indiens répondent par un "Hindustan Zindabad!" (Vive l'Inde) en brandissant leur drapeau sous l'effigie paisible d'un Nehru bienveillant.

Un exemple de coopération entre les deux armées, un nationalisme en apparence bon enfant, comme on pourrait en voir lors d'un match de foot chez nous
En apparence, car personne n'oublie que la partition s'est faite dans le sang, au prix de guerres fratricides entre musulmans et hindous qui vivaient auparavant côte à côte
Une bonne image de la relation toujours tendue et ambiguë entre le Pakistan et l'Inde aujourd'hui: autrefois frères, il en faut peu pour éveiller chez les Indiens une fierté nationale face aux Pakistanais, leurs meilleurs ennemis

La frontière au loin

De l'autre côté, le Pakistan

Amritsar

Deuxième étape de notre voyage dans le Nord: Amritsar dans l'état du Penjab, coeur du Sikhisme

Après les temples hindous à Varanasi, les monastères bouddhistes à Bodhgaya, les églises et synagogues de Goa, les mosquées de Fatehpur Sikri et Old Delhi, voici Le Temple d'Or, lieu le plus saint de la religion sikhe et qui attire chaque année des millions de pèlerins




Le Sikhisme fut fondé à la fin du XV° siècle au Punjab par le Guru Nanak en réaction au système hindou des castes et à la domination des brahmanes sur les rituels
A la croisée de l'Islam et de l'Hindouisme, les sikhs croient en un dieu unique et rejettent le culte des idoles mais croient en la réincarnation et au karma. En revanche, aucune tradition ascétique ou monastique ne met fin au cycle des renaissances

Cinq emblèmes traditionnels distinguent les sikhs, bien que moins portés de nos jours:
- la chevelure et la barbe non coupées qui symbolisent la sainteté (le turban cache les cheveux)
- le peigne qui retient la longue chevelure
- le caleçon qui symbolise la modestie
- le sabre ou l'épée, symboles de pouvoir et de dignité
- et enfin le bracelet d'acier, signe de courage

Les Sikhs représentent 2% de la population indienne, et sont présents sur tous les continents, en particulier en Amérique du Nord où la communauté canadienne est très forte et subvient aux besoins de la religion et à l'entretien des lieux saints


Le Temple d'Or date du XVIII° siècle

Les ablutions dans le bassin sacré






Turban et voile obligatoires à l'intérieur du Temple!




La croyance en l'égalité de tous les êtres est au coeur du sikhisme, le langar en est une manifestation: ce repas est préparé par des bénévoles dans la cuisine d'un gurdwara (temple sikh) et gracieusement offert aux visiteurs quelles que soient leur caste, leur religion ou leur origine. Tout le monde est logé à la même enseigne, le repas se prend assis par terre côte à côte!
Dans les cuisines du Temple d'Or, ce sont chaque jour 60 000 à 80 000 repas qui sont préparés!