dimanche 25 mars 2012

Baptême de parapente!

Parce qu'en Inde les prix sont dérisoires, on s'est payé un baptême de parapente!
On passera les mesures de sécurité...à l'indienne!


Dharamsala

Dharamsala dans l'Himachal Pradesh, ce n'est pas vraiment l'Inde, mais plutôt un bout de Tibet perché sur les contreforts himalayens


Surnommée "Le Petit Lhassa", la petite bourgade de montagne McLeod Ganj, appelée aussi Upper Dharamsala (la partie haute de Dharamsala), accueille aujourd'hui le gouvernement tibétain en exil, ainsi que de nombreux Tibétains (dont le Dalaï-Lama) qui ont fui l'oppression chinoise, parfois après un long et difficile périple à travers les sommets enneigés de l'Himalaya (quand ils ont survécu, certains ont perdu une jambe ou des orteils à cause du froid...)

Le Tibet représente 1/3 de la superficie de l'Inde, plus de 1 million de Tibétains ont été tués depuis l'invasion du pays par les chinois en 1949, 90% du patrimoine culturel du Tibet a été détruit...
Le Dalaï-Lama a fui son pays en 1959


L'ambiance du village est fortement imprégnée des valeurs bouddhistes et de la profonde gentillesse des tibétains, il fait bon s'y promener au milieu des nombreux moines en robe bordeaux
La vie s'organise autour de deux petites artères principales, les centres pour réfugiés se situent un peu plus bas sur la colline



 

Les roues de prière tibétaines, présentes dans tous les temples bouddhistes
En tournant une roue une fois, on acquiert le même mérite qu'en récitant toutes les prières enfermées à l'intérieur de ces roues (des milliers de mantras Om Mani Padme Hum)

 


Le Complexe du Tsuglagkhang, en contrebas de McLeod Ganj, regroupe le Photang (la résidence officielle du Dalaï-Lama à laquelle on ne peut évidemment pas accéder), le monastère Namgyal Gompa, le Tsuglagkhang (le temple proprement dit) ainsi que le Tibet Museum, qui retrace l'histoire du Tibet et de l'exil de ses habitants opprimés



 



Un petit village sur les hauteurs de Mc Leod Ganj






Le traditionnel cricket

Sangye, qui nous a appris à préparer des Momos, gros raviolis tibétains farcis de légumes (le meilleur: épinards-fromage, un régal!)


Sangye a quitté le Tibet il y a 15 ans
Son pays lui manque, mais s'il y retourne nous dit-il, il risque de se faire arrêter par les autorités chinoises, être emprisonné et torturé... S'il n'a pas déjà vécu cet enfer, l'un des membres de sa famille ou de ses amis a déjà dû en faire les frais... 

Frontière Indo-Pakistanaise

A 35 km à l'ouest d'Amritsar, le village de Wagah, qui fut coupé en deux lors de la partition est aujourd'hui le seul poste frontière entre l’Inde et le Pakistan que l'on peut franchir par la route

Chaque jour vers 17h30, la cérémonie de clôture de la frontière se transforme en véritable show!
De chaque côté des portes, Indiens et Pakistanais sont dans les tribunes.
A l’issue d’une démonstration martiale, soldats indiens et pakistanais ramènent leur drapeau respectif sous les cris et les chants patriotiques d’un public venu de toute l’Inde pour acclamer ses soldats, encouragés par l'animateur qui s'égosille dans le micro.


Aux cris nationalistes pakistanais les Indiens répondent par un "Hindustan Zindabad!" (Vive l'Inde) en brandissant leur drapeau sous l'effigie paisible d'un Nehru bienveillant.

Un exemple de coopération entre les deux armées, un nationalisme en apparence bon enfant, comme on pourrait en voir lors d'un match de foot chez nous
En apparence, car personne n'oublie que la partition s'est faite dans le sang, au prix de guerres fratricides entre musulmans et hindous qui vivaient auparavant côte à côte
Une bonne image de la relation toujours tendue et ambiguë entre le Pakistan et l'Inde aujourd'hui: autrefois frères, il en faut peu pour éveiller chez les Indiens une fierté nationale face aux Pakistanais, leurs meilleurs ennemis

La frontière au loin

De l'autre côté, le Pakistan

Amritsar

Deuxième étape de notre voyage dans le Nord: Amritsar dans l'état du Penjab, coeur du Sikhisme

Après les temples hindous à Varanasi, les monastères bouddhistes à Bodhgaya, les églises et synagogues de Goa, les mosquées de Fatehpur Sikri et Old Delhi, voici Le Temple d'Or, lieu le plus saint de la religion sikhe et qui attire chaque année des millions de pèlerins




Le Sikhisme fut fondé à la fin du XV° siècle au Punjab par le Guru Nanak en réaction au système hindou des castes et à la domination des brahmanes sur les rituels
A la croisée de l'Islam et de l'Hindouisme, les sikhs croient en un dieu unique et rejettent le culte des idoles mais croient en la réincarnation et au karma. En revanche, aucune tradition ascétique ou monastique ne met fin au cycle des renaissances

Cinq emblèmes traditionnels distinguent les sikhs, bien que moins portés de nos jours:
- la chevelure et la barbe non coupées qui symbolisent la sainteté (le turban cache les cheveux)
- le peigne qui retient la longue chevelure
- le caleçon qui symbolise la modestie
- le sabre ou l'épée, symboles de pouvoir et de dignité
- et enfin le bracelet d'acier, signe de courage

Les Sikhs représentent 2% de la population indienne, et sont présents sur tous les continents, en particulier en Amérique du Nord où la communauté canadienne est très forte et subvient aux besoins de la religion et à l'entretien des lieux saints


Le Temple d'Or date du XVIII° siècle

Les ablutions dans le bassin sacré






Turban et voile obligatoires à l'intérieur du Temple!




La croyance en l'égalité de tous les êtres est au coeur du sikhisme, le langar en est une manifestation: ce repas est préparé par des bénévoles dans la cuisine d'un gurdwara (temple sikh) et gracieusement offert aux visiteurs quelles que soient leur caste, leur religion ou leur origine. Tout le monde est logé à la même enseigne, le repas se prend assis par terre côte à côte!
Dans les cuisines du Temple d'Or, ce sont chaque jour 60 000 à 80 000 repas qui sont préparés!






Chandigarh

Chandigarh, au Nord de New Delhi, est un peu un ovni dans le paysage indien.

Capitale des Etats du Penjab et de l'Haryana, elle fut construite peu après la partition Inde-Pakistan (1947).
Le premier Premier ministre de l'Inde indépendante, Nehru, souhaitait une ville qui symbolise la modernité du nouvel Etat.
Il fit appel à deux architectes américains pour dessiner les plans de la ville, Mayer et Nowicki. Après la mort accidentelle de ce dernier, Mayer renonça au projet.
C'est finalement l'architecte français Le Corbusier qui fut sollicité pour le reprendre. "L'arithmétique, la texture et la géométrie" remplaceraient alors "les boeufs, vaches et chèvres menés par les paysans à travers les champs brûlés par le soleil".


La ville est divisée en secteurs, tout est bien quadrillé et ordonné, de larges avenues traversent la ville, tout l'opposé des villes indiennes traditionnelles.
Malgré les nombreux parcs, l'architecture est un peu froide à mon goût, les bâtiments administratifs semblent tout droit sortis de 1984! Mais bon, les goûts et les couleurs...
On en oublierait presque qu'on est en Inde si on ne croisait pas des femmes en saris!

La Cour Suprême
Le Secrétariat
La statue se la Main ouverte, symbolisant le message de paix d'une "main ouverte pour donner et recevoir"

Encore plus étrange, le Nek Chand Fantasy Rock Garden 

Au lendemain de l'indépendance, de nombreux réfugiés affluèrent du nouvel Etat pakistanais.
Parmi eux, Nek Chand. Fasciné par les innombrables déchets issus de la destruction des villages au profit de la construction de la ville, l'artiste décida de les récupérer et de leur offrir une nouvelle vie, sous la forme de figures humaines et animales.
Occupant illégalement un terrain public, son oeuvre ne fut découverte par les autorités qu'en 1973, soit 15 ans après les premières créations! D'abord destiné à la destruction, le jardin fut finalement nationalisé et Chand put continuer son oeuvre, avec l'aide de 50 ouvriers.


Un cheminement entre prises électriques, assiettes brisées et statues en tout genre faites de débris métalliques qui forment un ensemble harmonieux


 




Un petit air de parc Güell - Pas si étrange que ça, car Nek Chand fut fortement marqué par le travail de Gaudi!




On est bien en Inde!


jeudi 8 mars 2012

Bollywood Dance Show!

8 françaises qui dansent sur de la musique indienne, ça donne ça!

C'est filmé de loin et parfois un peu flou mais globalement on voit...

Pour voir notre magnifique pestacle, c'est par là -->
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=qRXsZYnVhj4#!

Happy Holi!

Holi ou"fête des couleurs" célèbre le Printemps et la fertilité.

Happy Holi!