vendredi 10 février 2012

Old Delhi

Et parce que ce weekend on reste sur le campus, on a décidé d'en profiter pour visiter Old Delhi!

Le Red Fort, construit par l'empereur moghol Shah Jahan (le même que celui qui a construit le Taj Mahal) entre 1638 et 1648.

A la grande époque, des combats d'éléphants avaient lieu devant la salle d'audience publique, et l'empereur pouvait profiter à volonté des bains royaux, de ses appartements et de ses jardins.






Bodhgaya

C'est à Bodhgaya, il y a 2600 ans, que le Prince Siddharta Gautama atteignit l'Eveil sous l'arbre de la Bodhi et devint le Bouddha.

Un temple s'élève sur le site, et les pélerins bouddhistes viennent se recueillir sur un avatar de l'arbre de la Bodhi, l'original ayant depuis disparu.

La ville regroupe des temples construits par des communautés bouddhistes de divers pays.


Le Temple Mahabodhi et sa représentation dorée du Bouddha







L'arbre de la Bodhi, réintroduit à partir d'une mouture de l'arbre originel



Les pélerins et moines bouddhistes venus du monde entier se recueillent





Un moine bouddhiste particulièrement bavard!



Le monastère thaï



Celui du Bhoutan


L'Indosan Nipponji Temple, le temple japonais





La statue du Bouddha, inaugurée en 1989 par le dalaï-lama en personne. 
Creuse, elle renfermerait 20 000 bouddhas en bronze.



Certains d'entre nous ont dormi dans un hôtel un peu en retrait, au milieu des habitations en terre, voilà quelques habitants du quartier.



Dans le train du retour (trajet épique, voyager 14h sans ticket confirmé en Inde c'est possible!), j'ai rencontré Amrita, Aayu et Lakshya, 10 et 14 ans, qui ont eu la gentillesse partager leur banquette avec moi!

Sarnath

A seulement quelques kilomètres de Varanasi, voici Sarnath, l'un des quatres sites importants du bouddhisme (avec Bodhgaya, Kushinagar et Lumbini au Népal)



Bouddha vint à Sarnath pour prêcher la Voie du Milieu après avoir atteint l'Eveil à Bodhgaya et y fit son premier sermon.

A côté des ruines bouddhistes, monastères et stupas, érigés aux endroits où le Bouddha prononça son premier sermon et rencontra ses premiers disciples, se dresse un temple jaïniste.

Varanasi

Le weekend dernier c'était voyage en terres saintes, à Varanasi (ou Bénarès) pour commencer, haut lieu de pélerinage hindou, puis à Bodhgaya, bouddhiste.

Nous avons eu la chance de pénétrer dans le Temple de Vishwanath, dont l'entrée est normalement interdite aux non hindous (d'où l'avantage de voyager avec des indiens!). Dissimulé au milieu des bazars de la ville, il attire chaque année un grand nombre de pélerins. Datant du XVIII° siècle, il est appelé également Temple d'Or: sa coupole est recouverte de 800kg d'or! Pourtant pas très grand, il n'en reste pas moins impressionnant. Nous en sommes reparties avec un collier de fleurs bénies.
Malheureusement aucune photo n'est autorisée à l'intérieur. Et attention à vos affaires, les singes qui nous observent depuis les toits sont très habiles pour dérober articles en tous genres!

Les ghats, ces marches qui se succèdent au bord du Gange, sont le centre de la vie spirituelle de Varanasi: prières et cérémonies s'y déroulent quotidiennement.
Certains ghats sont réservés au bain rituel.
Sur d'autres, des feux sont allumés: ce sont en fait des crémations. Venir mourir à Varanasi est le souhait de tout hindou, car cela leur permettrait d'atteindre le moksha (la libération du cycle des réincarnations). Une fois le rituel de la crémation terminé, les cendres sont offertes au Gange.


Le ramassage scolaire et les enfants de Varanasi



 


Le soir, cérémonie sur les rives du Gange: les prêtres entonnent chants et prières, tournés vers le fleuve sacré.
Les fidèles écoutent calmement sur les marches en amont, les ghats.


Même les vaches sont attentives!..




Hors sujet!



Le lendemain matin, lever de soleil sur le Gange.
Des hommes et des femmes s'affairent déjà à leurs ablutions, certains ont commencé dès 4h du matin!



Les plus âgés se tiennent à des cordes pour ne pas se laisser emporter par les courants.













mercredi 1 février 2012

10 jours dans le Sud

C'est par l'état de Goa que nous avons commencé notre voyage dans l'Inde du Sud.

Dépaysement assuré, le paysage est complètement différent de ce que nous avions vu dans le nord: étendues de cocotiers, anciennes demeures portugaises hautes en couleurs, de nombreuses églises, température avoisinant les 30° et beaucoup d'écoliers!

Beaucoup plus de touristes aussi, principalement anglais et russes. Les commerçants ont dû s'adapter à la demande puisqu'à côté des maillots, on trouve des chapkas!..

La misère est moins visible que dans le Nord mais pas inexistante. Le moindre travail est bon à prendre.






L'Inde, pays des vaches mais aussi... des motos et scooters!



Le bus! C'est le moyen de transport le plus économique mais il faut s'armer de patience... Un bus ne démarre que quand il est plein, et plein pour les Indiens, ça veut dire ne laisser aucun cm² de libre! Quand la température est de 30° minimum, je vous laisse imaginer.. Mais c'est bien pratique.



Le marché de Mapusa, au nord de Panjim, la capitale de l'état de Goa.
Marché typique indien, où l'on trouve de tout: épices, légumes & fruits, poisson, bijoux, vêtements...



 


La plage de Mandrem, au nord de l'état, farniente sous les cocotiers et déjeuner les pieds dans le sable!



Nous sommes ensuite descendues dans le Kerala, plus au Sud toujours sur la côte Ouest.

Après 9h de bus sur des routes défoncées, nous arrivons à Mangalore dans le Karnataka (dont la capitale est Bangalore). Première surprise: les hommes ici portent des jupes! Plus confortable vu la température... 1h de bus et 8h de train plus tard, nous arrivons à Kochi dans le Kerala.

Au Kerala, le niveau d'alphabétisation est le plus élevé d'Inde. Gouverné par le parti communiste, c'est le seul état dans lequel l'école est publique et donc accessible à tous.

La côte est très touristique, on peut aussi visiter des plantations de thé et une réserve naturelle à l'intérieur des terres. Nous sommes restées sur la côte, par manque de temps.


Promenade sur les backwaters, eaux douces intérieures

Première partie en canoë, sur des petits canaux. Nous pouvons voir les habitants vaquer à leurs occupations quotidiennes.

Premier arrêt: le travail de la "fibre" de noix de coco, ces espèces de fils qui entourent la noix et dont on fabrique une corde


Les femmes travaillent la terre et lavent le linge dans une eau pas très claire. 
Leur technique pour essorer: taper les habits contre une pierre, un peu violent!





 

 Après un déjeuner typiquement kéralais, nous continuons notre promenade sur un plus gros bateau, comme celui que l'on voit sur cette photo




Perché dans son palmier, cet homme coupe les fleurs et en récupère un liquide dont il fera de l'alcool ensuite


Pour se déplacer d'île en île, aller à l'école ou faire les courses, les habitants utilisent les canoës ou des bateaux-bus





Visite de Kochi le lendemain.

Fort Cochin, la vieiile ville, ressemble plus à un village, et se vide de ses touristes le soir. Les klaxons et le bruit incessants de Delhi sont loin!

Elle abrite une synagogue et la dernière génération de juifs de Kochi, qui était autrefois une communauté importante.

Sur le bord de mer, les pêcheurs vendent les poissons récoltés dans leurs "Chinese nets", ces filets de pêche très répandus au Kerala.


Les femmes en sari, les hommes en jupe!



Coconut!



Direction ensuite Allepey, puis la plage de Marari! 




Dernière étape de notre séjour à Varkala, falaise et plage touristique mais agréable à cette période de l'année.

Les pêcheurs viennent juste de rentrer.


Au coucher du soleil, les familles indiennes se promènent sur la plage.
Excepté quelques hommes, les Indiens se baignent habillés.




Et pour finir, l'Inde entre tradition et modernité!